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Update 2023
Nous mettons en liens au niveau du château les news de Mai et de Juin dans laquelle nous parlons de nos déplacements d'Avril et Mai au château.
Bonnes visites réelles ou virtuelles 8;-))
Posté le 12-07-2023 20:53 par Jimre
Vidéo des ruines de Montrognon
N'hésitez pas à aller faire un tour dans notre playlist Rhône Médiéval pour voir nos autres vidéos ainsi que sur la playlist "Les Invités de Rhône Médiéval" pour voir des vidéos réalisées par d'autres personnes sur la même thématique...
Si vous voulez voir les vidéos que nous faisons lors de nos déplacements en dehors de cette thématique, la playlist des "Videos de vacances" est également disponible.
Posté le 30-03-2023 13:07 par Jimre
Saint Diery
Situés dans le Puy-de-Dôme, arrondissement d'Issoire, commune de Besse-et-Sainte-Anastasie.
- Château-Haut, XVe siècle.
- Château-Bas, XIIe et XVIIe siècles.
Posté le 19-11-2022 17:20 par Jimre
Buron
Yronde-et-Buron
Situé dans le Puy-de-Dôme, dans l'arrondissement de Clermont-Ferrand, sur la commune de Vic-le-Comte.
Au Nord-ouest d'Yronde, au sommet d'un dyke basaltique dominant la vallée de l'Allier, on trouve la ruine du château de Buron, en partie du XIIIe siècle. Il est cité depuis le début du XIe siècle.
Source fournie par Nano.M:
- dictionnaire des châteaux et fortifications du moyen-âge en France, C-L Salch, Editions Publitotal.
Photos:
- Nano.M
Posté le 19-11-2022 17:06 par Jimre
Saint Julien de Coppel
SAINT-JULIEN-DE-COPPEL
Puy-de-Dôme, arrondissement de Clermont-Ferrand, commune de Billom
COPPEL, à 2 kilomètres au sud-est, sur un rocher isolé, on trouve les restes d'un gros donjon du XIIIe siècle.
Source fournie par Nano.M:
- Dictionnaire des châteaux et fortifications du moyen-âge en France, C-L Salch, Editions Publitotal.
Photos:
- Nano.M (2021)
Posté le 19-11-2022 16:59 par Jimre
Montpeyroux
Construit sur une butte dominant l'Allier, le long d'une voie très ancienne, le village de Montpeyroux a su garder l'essentiel de sa structure de bourg fortifié médiéval disposé selon un plan radioconcentrique autour de son donjon circulaire.
Ce dernier, construit dans la première moitié du XIIIe siècle adopte un modèle qui se généralisera et témoigne de progrès techniques et architecturaux : un plan circulaire, des meurtrières allongées à étriers rectangulaires ou triangulaires permettant le tir plongeant, des murs épais (4 mètres) construits en petits moellons équarris renforcés à intervalles réguliers par des assises appareillées.
Le sommet est couronné par un crénelage et un chemin de ronde auquel on accède par un escalier pris dans la maçonnerie; sur ce sommet une guette, sans doute postérieure, a probablement remplacé la guette en bois d'origine ; des trous de boulins dans les merlons peuvent indiquer l'existence ancienne d'un hourd en bois.
Restauration du château
Cette restauration a exigé un échafaudage de pied du donjon, de la tour sommitale et de la guette puis un parapluie en ossature tubulaire avec couverture et bardage en tôle ondulée fixé sur les échafaudages périphériques pour la protection du sommet du chantier.
Sur les sols du chemin de ronde, de la cour intérieure et des niches, après un décaissement pour obtenir les niveaux de dallage antérieur, une forme en ciment a été faite avec surfaçage lissé avec joint de dilation et de recoupement ; puis des engravures périphériques on été créées à la base de tous les murs pour recevoir les relevés d'étanchéité.
Après la pose de l'étanchéité, le sol a été dallé de pierres d'arkose de Montpeyroux, avec interposition d'un film géotextile.
A la périphérie de la cour intérieure et dans les niches I et IV, un caniveau a été fait en béton coffré pour conduire les eaux pluviales vers les deux gargouilles. Celles-ci ont été refaites en arkose de Montpeyroux.
Au niveau du chemin de ronde, un muret garde-corps a été construit en maçonnerie de gros moellons identique aux autres parois avec un couronnement bombé.
La restauration de l'ensemble des parements des maçonneries a été effectuée. Un garde corps en fer rond plein a été posé sur l'escalier reliant la cour intérieure au chemin de ronde. Une grille a été installée sur l'ancienne souche de cheminée et d'autres mises en place pour condamner les baies de la guette et les ébrasements des archères.
La guette étant très endommagée, la couverture a été refaite avec charpente et voligeage en sapin traité et tuiles creuses type "Blache d'antan".
Deux portes faites en chêne ferment son accès.
Propriétaire
- Académie des Arts et Belles-lettres de Clermont
- Exécution des travaux : Février 2004 à Juin 2005
Posté le 19-11-2022 11:16 par Jimre
Château Rocher
A Busseret, aux Radis, des vestiges rappellent que le territoire de Saint Rémy de Blot était déjà occupé à l’époque gallo-romaine.
A la fin du XIe siècle, Archambault le Fort, seigneur de Bourbon, construit le château de Blot le Rocher, aujourd’hui Château Rocher. Dominant la vallée de la Sioule et permettant de garder le pont roman, le château est sans doute à l’origine du village et des hameaux actuels.
La commune est, elle, créée officiellement en 1834. En 1841, on y compte 1240 habitants. Au fil du XXe siècle, la population diminue. En 2012, on dénombrait 224 Rémyblontains.
Classée monument historique depuis 1913, la forteresse, qui résista aux hordes de mercenaires lors de la guerre de Cent Ans, est devenue une ruine monumentale et spectaculaire. Depuis 1964, plusieurs chantiers de restauration ont été engagés pour sécuriser le site et le préserver. Il offre un point de vue exceptionnel sur le méandre de Rochocol et permet d’entrevoir le pont roman, autre joyau de l’architecture de Saint Rémy de Blot. Construit en dos d’âne, avec trois arches en arc, l’ouvrage enjambe la Sioule en aval du château. Sa position stratégique fit l’objet de nombreuses querelles entre les moines de l’abbaye clunisienne de Menat et les seigneurs de Château Rocher. Il est désormais un trait d’union entre les deux communes.
Source:
- Panneau situé près du château.
- Plan fourni par Nano.M d'après le livre "Châteaux et fortifications du moyen âge en France", Charles-Laurent Salch, Publitotal.
Photos:
- Jimre (2017)
Posté le 12-10-2022 11:56 par Jimre
Des nouvelles de la Roue
Nous vous présentons ici des nouvelles du château de La Roue:
Cela faisait une année que Mme Perrein avait parlé de créer une fondation et fin Mai, nous avons eu le plaisir d’être invités à une réunion en visio, Covid oblige…, organisée par le fils de Mme Perrein, propriétaire du château de La Roue, près de Saint Anthème, dans le Puy de Dôme. Cette réunion avait pour but de "travailler à la réalisation du projet de Fondation partenariale du site de La Roue : Recherches et enseignements."
Les conclusions de cette réunion ont permis de mettre en avant des objectifs pour la future fondation à savoir sécuriser les accès au château, en débroussaillant les alentours du château puis en faisant intervenir des chantiers de jeunes pour la taille de pierre afin de consolider et mettre en valeur le château ainsi que sa tour, tout cela avec l'aide des personnes de l'association PIERRE, sous l'égide et les conseils d’un historien qui connait bien La Roue, Mr Frey et d'un maître tailleur de pierre Mr Giraud. Le but final sera bien sûr de faire découvrir ce haut lieu du patrimoine historique de la Région au plus grand nombre.
Restent à mieux définir les statuts juridiques et financiers d’une telle fondation.
N'hésitez pas à contacter Mme Perrein si vous voulez en savoir plus sur ce projet de Fondation ou si vous pensez pouvoir aider d’une quelconque manière ce beau projet. Vous pouvez également nous contacter et nous transmettrons.
Adresse mail de contact : jpperrein@oivio.com
Posté le 30-06-2022 11:48 par Jimre
Vollore Ville
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:26 par Jimre
Turluron
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:25 par Jimre
Tour Rognon
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:24 par Jimre
Sauviat
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:24 par Jimre
Orcival
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:22 par Jimre
Opme
Photos:
- Jimre (2020)
Posté le 17-12-2021 12:22 par Jimre
Montaigut le Blanc
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:19 par Jimre
La Sauvetat
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:17 par Jimre
La Faye
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:16 par Jimre
Clermont-Ferrand
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:15 par Jimre
Billon
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 17-12-2021 12:14 par Jimre
Murol
Fichée comme une cheminée cyclopéenne au sommet d’un mamelon de basalte, sur un cône abrupt taillé à même la roche, et cernée d’une vaste enceinte bastionnée remblayée de terre, la forteresse de pierre sombre a gardé fière allure. On y a découvert il y a peu, sous les ruines de la chapelle castrale, les restes présumés du seigneur Guillaume de Murol, qui s’attacha à la reconstruire, dans les années 1380, à partir d’un fort datant au moins du XIIIe siècle.
Source:
- livre "500 châteaux de France, un patrimoine d'exception" de Josyane et Alain Caissagne, textes de Sophie Bogrow, éditions de La Martinière.
- Plan fourni par Nano.M d'après le livre "Châteaux et fortifications du moyen âge en France", Charles-Laurent Salch, Publitotal.
Posté le 12-10-2021 16:09 par Jimre
La Roue
Repris à partir des tomes "Le nobiliaire du Velay et de l'ancien diocèse du Puy : noms féodaux par le vicomte Gaston de Jourda de Vaux", trouvés sur le site Gallica.bnf.fr de la Bibliothèque Nationale de France.
ROUE (DE LA) (1re Maison)(Auvergne).
Seigneurs et barons de la Roue (par. de Saint-Anthème), Aubrigoux, Saint Anthème, Usson, la Chaux, Auzelle; seigneurs et barons de Montpeloux, Rochesavine, etc. (Auvergne); seigneurs de Leiniec, Montorcier, Miribel, etc. (Forez); seigneurs et barons de Dunières et des Etats de Velay, Aurec, Chaspuzac, etc. (Velay).
Armes primitives : « de gueules, à la roue à huit rais, au cerf couronné et à deux lions rampants » (Audigier) : énoncé qui ne nous permet pas de les figurer en dessin.
Armes, plus tard : fascé d'or et d'azur, de six pièces. — PI. II. — Fig. I.
L'illustre race de la Roue (de Rota) a eu pour berceau, la Roue, fief et château situés près de Saint-Anthème, canton de l'arrondissement d'Ambert. On y voit encore une grosse tour et quelques vestiges de ce qui fut la Roue.
Une des principales illustrations de cette famille fut Guillaume de la Roue, évêque du Puy (1260-9 août 1282), investi du sacré pallium, le 23 févr. 1263. Les démêlés que cette maison avait eus avec le vicomte de Polignac prirent fin (1273). Le mardi, jour de l'Annonciation 1282, ce prélat, comte de Velay, se trouvant en son château d'Espaly, fit don à sa soeur Marguerite, abbesse de Saint-Pierre-des-Chazes, de toutes les dîmes qu'il possédait à Chaspuzac. Par un accord qu'il passa en novembre 1269, avec le comte Alphonse, celui-ci restitua à l'Eglise du Puy le fief de Vissac, en retour, l'Evêque consentit à reconnaître le comte d'Auvergne et de Velay, comme suzerain de ce fief. Guillaume II acquit au début de l'an 1270, de Gérenton, la seigneurie de Beaujeu ou Beaulieu (Bellus locus), près Tence, moyennant la somme de I.020 livres. Il acquit, à la même époque, de Guigon, chevalier, sgr de Saint-Didier, la ville et seigneurie de Monistrol, moyennant 1,360 livres : acquisitions qu'il unit à la manse de son Evêché. Ce fut sous son épiscopat, que Philippe le Hardi, par lettres datées de Paris, avril 1277, priva les habitants du Puy, de leur sceau et de leur Maison commune. Cette mesure fut prise à la suite de l'enquête faite par le Bailli d'Auvergne, sur les troubles survenus au Puy, à la suite du meurtre commis sur la personne de Guillaume de Rochebaron, Bailli du Puy. Ce triste personnage s'était rendu coupable de viol sur la personne d'une bouchère, qui était mariée ; celle-ci en fut vengée par la corporation des bouchers, qui mirent à mort le délinquant (14 avr. 1276); Guillaume II avait protégé les gens du Bailli de Velay, contre la fureur de la population. Ce prélat passa en 1266, avec Thibaut II de Navarre, un traité, au sujet de la suzeraineté de l'Eglise du Puy, sur le comté de Bigorre (Voy. art. Bigorre). Ce fut ce grand prélat qui fit construire dans la banlieue de sa ville épiscopale, le château d'Espaly, qui joua un grand rôle au cours des guerres de la fin du XVIe siècle en Velay. Une charte de l'an 1260, scellée du sceau ovale de Guillaume II, qui est décrit dans le catalogue de L. Douet d'Arcy (n° 6824) : l'évêque mitré, vu de face, bénit de la main droite et tient de la gauche, une crosse.
Les Seigneurs de la Roue figuraient déjà, au XIIe siècle, parmi les plus puissants de Forez. En l'an 1173, Humbert de la Roue consentit plusieurs legs en faveur de l'abbaye de La Chaise-Dieu et du prieuré de Saint-Sauveur. Guillaume de la Roue, prieur de Savigny, était en 1236, doyen du chapitre de La Chaise-Dieu.
Généalogie.
I Humbert ou Eustache de Montboissier (petit-fils de Maurice de Montboissier, dit le Décousu), sgr de la Roue, Rochesavine, etc.; fut père de : 10 Armand Ier, qui suivra; 2° Guillaume, prieur de Solignac (1235); 3° Liotard, abbé de Saint-Vosy du Puy (1247); 4° Pierre (de Roda, de Rota), chanoine-fordoyen du Chapitre du Puy (1245), dont le sceau portait un fascé de six pièces (qui est la Roue), timbré d'un bouquet de sept tierce feuilles, chargé de deux oiseaux perchés, accosléde deux oiseaux. — En exergue : S. PETRI DE ROTA CAN...
II Armand I, sgr de la Roue, ép. Jeanne de la Roche, d'où : 1° Pierre, chevalier, baron de la Roue, sgr de Montorcier, Leiniec (du chef de sa femme, pour ces deux fiefs) ; se croisa (1250), et mourut en 1285, ayant épousé en Ires noces, Gaillarde de la Tour, fille de Bernard VII, et en 2mes noces, Dauphine de Saint-Bonnet (elle renouvela en mars 1276 la donation qu'elle avait faite du château de Miribel en Forez, à sa fille Sibille, femme d'Amédée de Savoie, sgr de Bâgé. En févr. 1277, Guy, comte de Forez, donnait son consentement à ladite donation; investit du château de Miribel, Amédée de Savoie, sauf le droit que pouvait avoir Pierre de la Roue, sur la communauté de l'usufruit dudit château; 2° Bertrand, qui suivra ; 3° Goyet, chanoine et trésorier du Chapitre du Puy ( 1285) ; 4° Guillaume, prieur de la Chaux, nommé évêque du Puy (22 juill. 1260), sacré (22 févr. 1283), décédé le 9 août 1282 ; 5° Guy, père, présume-t-on, de Bertrand, d'où : a) Sibylle, mariée p. c. du lundi après la Saint-Jacques 1308, à Eustache d'Alègre, sgr dudit lieu, 2me fils de Hugues, sgr d'Alègre; b) Goyet, prêtre (1321) ; 6° Alix, qui testa en 1279, ayant épousé avant 1240, Gui «de Bouzols », sgr dudit lieu (Velay), 2me fils de Joucerand Ier, sgr de Bouzols ; 7° Marguerite abbesse des Chazes (1282).
III Bertrand de la Roue, sgr de la Roue (Bertrand sire de la Roa), Miribel; baron de Dunières ; etc. ; convoqué par Philippe le Bel, pour la guerre des Flandres (1304). Le 10 nov. 1312, il transigea avec Jean, comte de Forez, au sujet de la seigneurie la justice des lieux de la Roue et de Montpeloux ; fut du nombre des trente-neuf barons du Forez, qui se liguèrent avec la noblesse de Champagne, pour protester auprès de Louis-le-Hutin, contre les institutions du feu Roi (11 févr. 1315); reçut commission pour se rendre « en chevaux et en armes » à Clermont, afin de se joindre à une chevauchée devant opérer sous les ordres du duc de Bourgogne et de Robert, comte de Boulogne (10 nov. 1318) ; abandonna ses bâtiments en ruines, dits « de Montrevel » est de « la Roue », situés dans le quartier du Cloître, au Puy, sur la terrasse de « Rozada », en faveur de l'Université des Clercs de la Cathédrale, à raison des legs faits par ses prédécesseurs, à ladite Université. Il épousa « Sybille », qui lui donna deux filles : 1° Sybille, qui suivra; 2° Maragde, femme de N. de Montaigu.
IV Sybille de la Roue (dénommée « Siville d'Aurec », par le Répert. des hommages), héritière universelle des biens de sa Maison, les apporta à noble Gilbert de Solignac (d'où la 2me Maison de la Roue), qu'elle épousa en 1290. Devenue veuve, elle reconnut en 1297, à l'Evêque du Puy, « le château d'Aurec, avec son mandement et appartenances qui est situé au-delà du fleuve de la Loire », hommage renouvelé par noble Gilbert, sgr de Solignac, puis par noble Bertrand de Solignac.
Cf. : A. Lascombe : (Répert. art. Aurec, entre autres). — De la Tour-Varant : Armor. et Généalogies. —Chroniques d'Et. Médicis (publiées par A. Chassaing). — L. de Châteauneuf : Notes sur les de Saint-Priest. — De Saint-Allais : Nobiliaire Universel. — Huillard-Bréholles : Invent, des titres de la Maison ducale de Bourbon. — Dom Gardon : Hist. de l'abbaye de la Chaize-Dieu. — A. Jacotin : Preuves; Invent. G. — De Bettancourt : Noms féodaux. — Gallia Christiana, II, col. 86, 769. — Tablettes hist. du Velay, VI, 127. — L. Pascal, loc. cit. (art. Guy III, Foulques et Guillaume II de la Roue). — E. Salomon : Les Châteaux hist. du Forez (art. Usson, etc.). — Truchard du Molin : La Baronnie de Bouzols. — Mémoires de J. Burel (1260, « Le violentent de la bouchière », 1-3).
Posté le 14-11-2020 12:32 par Jimre
Monpeyroux
Montpeyroux existait sous la domination romaine.
La tour de Montpeyroux représente ce qu'il reste d'un château, construit par les comtes d'Auvergne. La tour existait en Juin 1212, lorsque Bertrand de la Tour en fit hommage au roi Philippe-Auguste. Dans l'acte de donation, le lieu est nommé castrum Montepetrosum. Au XVIe siècle, elle devint la propriété de Catherine de Médicis, reine de France et comtesse d'Auvergne.
Source:
- Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France par MM. Ch. Nodier, J. Taylor et Alph. de Cailleux - Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Photos:
- Jimre (2018)
- Nano.M (2021)
Posté le 06-09-2020 18:17 par Jimre
Montmorin
Photos:
- Jimre (2018)
Vidéo:
Nous mettons en ligne une vidéo de Montmorin réalisée par drone.
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Posté le 10-05-2020 10:56 par Jimre
Pontgibaud
L'Auvergne est anglaise, et Philippe Auguste s'apprête à y remédier, lorsque ses comtes, dits "dauphins" (surnom hérité du prénom d'un aieul et habilement tourné en titre de noblesse), élèvent non loin de Clermont le donjon de Pontgibaud. Celui-ci, pris en 1213, leur est rendu sous condition de fidélité. Un chevalier de pontgibaud soutiendra donc Jeanne d'Arc, ce qui lui vaut le droit de munir ses deux donjons accolés, l'un rond et l'autre carré, d'une enceinte dont six tours subsistent. Abandonnée au XVIIe siècle, la place sera restaurée au XIXe siècle. Pour le confort, on y installe l'électricité et pour l'authenticité, on abat le logis Louis XIII masquant la façade médiévale...
Source:
- livre "500 châteaux de France, un patrimoine d'exception" de Josyane et Alain Caissagne, textes de Sophie Bogrow, éditions de La Martinière.
Photos:
- Jimre (2018)
Vidéo:
Une vidéo réalisée par Raoulros sur Pontgibaud.
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Posté le 10-05-2020 09:33 par Jimre
Viverols
La terre de Viverols, qui était une des quatre châtellenies du Livradois, avait pour vassaux : le Grand Prieur d’Auvergne, les seigneurs de Montravel, de Vertamy, de Fraissonnet, de Croz, de Montcelard, du Cluzet et du Chassaing.
Au XIe siècle, Viverols appartenait aux de Baffie, vieille famille d’Auvergne, probablement originaire du Velay. Marcellin Boudet faisait descendre cette famille des SEMUR en Brionnais. Dalmas de Baffie possédait cette seigneurie en 1070.
Éléonore de Baffie (1244-1285 ou après), dame du Livradois et d'Ambert, Riols et Marsac, Usson, Beauzac..., fille de Guillaume II le Vieux sire de Baffie et d’Eléonore du Forez, resta seule héritière de cette puissante maison à la mort de son frère Guillaume III de Baffie (vers 1273 ?) et de leur sœur Béatrix († 1249 ou avant). L’abbé Louis-Jean-Joseph Grivel, dans ses Chroniques du Livradois, nous parle longuement de cette aimable personne et nous la présente comme une sainte. Éléonore épousa Robert V, comte d’Auvergne. Elle eut beaucoup à souffrir du caractère inégal de son mari, celui-ci fut excommunié pour avoir fait emprisonner Imbert de La Tour, chanoine de Paris.
À la mort d’Éléonore (1285), la terre de Viverols entra dans le domaine des comtes d’Auvergne et y resta un siècle. Jean II, comte d’Auvergne au XIVe siècle vendit Viverols à Morinot de Tourzel, seigneur d’Allègre, chambellan du roi. Morinot eut pour fils Yves Ier et pour petit-fils Jacques d’Allègre.
Yves II, fils de Jacques, qui fut lieutenant-général des armées de Charles VIII et de Louis XII, mourut glorieusement à Ravenne en 1512 ; il était seigneur de Viverols en 1510. Le troisième fils d’Yves II, Christophe, qui épousa en 1530 Madeleine Le Loup de Beauvoir, devint ensuite possesseur de Viverols. Il eut pour fils Gaspard, chevalier de l’Ordre du roi, marié à Charlotte de Beaucaire, la sœur de Marie.
La terre de Viverols resta dans la maison d'Allègre jusqu’au XVIIe siècle. En 1665, Claude d'Allègre, marquis de Beauvoir, fit un échange avec François d’Aurelle, marquis de Colombine. Claude prit la moitié du domaine de Crest et François d’Aurelle devint seigneur de Viverols. Jeanne Henriette d’Aurelle, héritière de cette maison, épousa au début du XVIIIe siècle Joseph de Montagut, comte de Bouzols, inspecteur général de la cavalerie.
Les Montagut (d'origine vivaraise, à St-Marcel) gardèrent leur terre jusqu’à la Révolution. Cette famille possédait le beau château de Bouzols dans la vallée de la Loire, à quelques kilomètres du Puy, et les châteaux de Plauzat et de Montravel en Auvergne ou d'Alba en Vivarais. Les Montagut séjournaient peu à Viverols, ils habitaient surtout à Plauzat, cependant ils ne délaissèrent pas tout à fait leur vieux manoir du Livradois, puisqu’ils y firent d’importantes réparations en 1740.
Vers le milieu du XVIIIe siècle, la famille de Montagut s’allia par mariage à la famille de La Salle ; de cette union naquit Joachim de Montagut, dernier seigneur de Viverols. En 1783, il épousa Anne-Pauline de Noailles, fille du duc d’Ayen et arrière-petite-fille, par sa mère, du chancelier d’Aguesseau.
Il ne reste plus du château de Viverols que des ruines, mais ces ruines ont encore belle allure et donnent à ce petit coin d’Auvergne beaucoup de caractère. L’emplacement de cette forteresse avait été judicieusement choisi. La butte de Viverols se trouve en effet placée à un point stratégique important au débouché de la vallée de l’Ance, à proximité de la route allant d’Ambert à Craponne-sur-Arzon et à Usson-en-Forez.
Il est difficile de préciser la date à laquelle on commença à construire le château. Il est probable qu’avant l’édification de la forteresse, dont on voit aujourd’hui les ruines, il y eut au sommet de la colline une tour à motte comme il en existait aux Xe et XIe siècles. D’après certains renseignements, dont on ne peut garantir l’authenticité, une première forteresse aurait été élevée au XIe siècle par un certain Jacob de Viverols. Elle aurait été détruite sur ordre de Louis VII au XIIe siècle par le baron d’Urfé, puis reconstruite au XIIIe siècle par les Baffie.
Le plan général du château est pentagonal. De profonds fossés entouraient jadis les bâtiments seigneuriaux, les écuries, les communs ; ces fossés sont malheureusement comblés. Au sud et à l’ouest, la forteresse profitait d’une défense naturelle, la colline est de ce côté-là très abrupte et il est difficile de l’aborder. Au contraire, à l’est et au nord, le terrain s’en va en pente douce et l’accès au château est aisé, aussi de ce côté-là éleva-t-on de fortes murailles flanquées de trois tours rondes.
La chapelle du château se trouvait sur le prolongement des bâtiments seigneuriaux, elle était dédiée à sainte Anne. C’était une petite construction de forme carrée, elle a entièrement disparu, c’est à peine si l’on en aperçoit les fondations.
Au sud, deux terre-pleins, disposés en gradins, marquent les emplacements des enceintes primitives, une curieuse poterne malheureusement obstruée permettait de passer de l’enceinte supérieure dans celle inférieure. On appelle cet endroit les Murettes.
Les tours sont du XIIIe siècle. Celle qui fait face au nord-est a perdu son couronnement, elle peut avoir encore 10 ou 12 mètres de haut, les murs qui ont deux mètres d’épaisseur sont construits en appareil irrégulier. On pénètre à l’intérieur par une petite porte basse dont le tympan semi-circulaire repose sur deux consoles moulurées. Au rez-de-chaussée se trouve une salle voûtée en coupole, une ouverture pratiquée dans le sol, donne accès à une salle souterraine. Naturellement on « décore » ce réduit du nom d’ «oubliettes », il s’agit en réalité d’une réserve à vivres…
La tour suivante qui fait face au nord présente un dispositif analogue à celui de la tour nord-est, même porte basse, même salle voûtée, même réduit souterrain. Un étroit escalier permet d’arriver au sommet. Cette tour fait une quinzaine de mètres de hauteur. On remarque, percées dans l’épaisseur du mur, de belles archères et près du sommet, les trous carrés marquant l’emplacement des hourds.
Il ne reste plus rien de ces merveilles, les bâtiments seigneuriaux sont en ruines à présent. La partie du château la moins en ruine se trouve à l’ouest. Il existe encore un bâtiment de 35 mètres de long et de 6 à 8 mètres de large dans lequel on remarque cinq salles voûtées, ces salles sont en bon état mais elles n’ont aucune décoration. C’est là que logeait la garnison de la forteresse.
En face de cette construction, on peut voir un beau puits du XVIe siècle, il était jadis profond, mais les gamins du village à force d’y lancer des pierres l’ont peu à peu comblé. Ce puits est orné de blasons, on distingue celui des Tourzel et de Le Loup.
La troisième tour, celle du nord-ouest, est démolie, elle renfermait des salles voûtées et un escalier à vis. La porte d’entrée du château fait face à l’est, elle était défendue par une herse. On voit encore les rainures des chaînes du pont-levis, et au sommet, des restes de mâchicoulis et une sorte de gargouille représentant un animal. À gauche se trouve le bâtiment du corps de garde qui est fort délabré, à l’angle sud, il y avait une élégante échauguette, il en subsiste une partie. L’ensemble de cette partie ne paraît pas antérieur au XVe siècle.
La porte une fois franchie, on pénètre dans la cour, celle-ci est divisée en deux par un édifice de plan polygonal datant de la fin du XVe siècle, c’est là qu’étaient les écuries ; quarante chevaux pouvaient sans peine y être logés. Autrefois ce bâtiment n’était pas isolé, il était rattaché aux constructions du sud et un passage voûté donnait accès à la seconde cour. On voit encore très distinctement l’amorce de la voûte et le pavement du passage.
La « Maison du Maître » était au sud, défendue extérieurement par une tour semi-cylindrique qui subsiste. Cette partie du château fut remaniée aux XVe et XVIe siècles, les fenêtres étroites furent remplacées par de jolies ouvertures Renaissance à meneaux, les salles furent décorées avec goût. Il existait, paraît-il, à Viverols de forts beaux plafonds à caissons dorés qui faisaient l’admiration des visiteurs.
Les seigneurs de Viverols
Les de Baffie
1. Guillaume Ier de Baffie,
2. Dalmas Ier
3. Dalmas II
4. Dalmas III
5. Guillaume II
6. Dalmas IV
7. Guillaume III dit le Vieux (ca 1180-1250) époux d'Eléonore de FOREZ, première mention du château de Viverols en 1219.
8. Guillaume IV dit le Jeune époux d'Eléonore de MONTBOISSIER
En 1260, les châtellenies du Livradois deviennent possessions de la Maison d'Auvergne.
Les comtes d'Auvergne
9. Robert V, comte d'Auvergne (1247-1277) époux d'Eléonore de BAFFIE (1210-1285), sœur de Guillaume IV mort sans postérité.
10. Guillaume XI, comte d'Auvergne (1277-1280)
11. Robert VI, comte d'Auvergne (1280-1314)
12. Robert VII, comte d'Auvergne (1314-1325)
13. Guillaume XII, comte d'Auvergne (1325-1332
14. Jeanne, comtesse d'Auvergne (1332-1360) et de Boulogne, dame de Viverols épouse de Jean II, Roi de France dit Jean le Bon (1319-1364)
15. Jean Ier, comte d'Auvergne (1361-1386)
16. Jean II, comte d'Auvergne (1386-1404) dit le mauvais Ménagier qui aliéna les châtellenies du Livradois à Morinot de Tourzel.
Les Tourzel d'Allègre
17. Morinot de Tourzel chevalier, baron d'Allègre. Il épouse en 1387 Smaragde de Vichy dame de Puysagut et de Busset.
18. Yves Ier de Tourzel baron d'Allègre. Reçoit Charles VII à Allègre en janvier 1425. Il épouse le 28 août 1428 de Marguerite d'Apchier.
19. Jacques Ier de Tourzel d'Allègre, baron d'Allègre fils aîné d'Yves Ier. 1442, mort avant 1493. Il épouse Gabrielle de Lastic le 1er juin 1454 (morte avant 1472).
20. Yves II dit Yves le Grand , baron d'Allègre. Né vers 1452, mort à Ravenne 12 avril 1512. Époux en 1474 de Jeanne de Chabannes (sœur de Jacques de Chabannes sgr de la Palisse, maréchal de France mort à Pavie en 1525).
21. Christophe II d'Allègre sgr de Viverols, épouse en janvier 1530 de Madeleine Le Loup dame de Beauvoir, fille de Blain Le Loup sgr de Beauvoir, et de Paule du Puy.
22. Gaspard d'Allègre sgr de Viverols, Beauvoir, Baffie, Saint-Marcel-en-Forez, chevalier des Ordres du Roi, sénéchal du Poitou, mort avant 1610. Époux en mai 1564 de Charlotte de Beaucaire.
23. François d'Allègre sgr de Viverols et de Beauvoir. Il est époux le 23 avril 1598 de Madeleine d'Allègre fille de Christophe Ier de Tourzel et d'Antoinette du Prat, petite-fille du cardinal-chancelier Duprat.
24. Gaspard II d'Allègre, sénéchal d'Auvergne. Il épouse le 6 mars 1628 Marie d'Estaing, fille de Jean vicomte d'Estaing et de Catherine de La Rochefoucaud-Barbezieux, sgr de Ravel.
25. Claude d'Allègre, est titré marquis de Beauvoir, comte de la Creste, Martigny, comte de Saint-Marcel-en-Forez, baron de Viverols, sénéchal d'Auvergne.
En 1665, Claude d'Allègre échange sa terre de Viverols avec François d’Aurelle, marquis de Colombine.
Les d’Aurelle de Colombine
26. François d’Aurelle, marquis de Colombine, baron de Viverols époux de Catherine d’Aurelle.
27. Jean III d’Aurelle né le 13 novembre 1645. Il épouse en 1676 Charlotte de la Tour Saint Vidal de Rochefort d'Ally
Les de Montagut
28. Jeanne Henriette d’Aurelle épouse vers 1700 Joseph de Montagut de Beaune né en 1667 et mort en 1740.
29. Timoléon-Joachim-Louis de Montagut né en 1713, marquis de Bouzols, maréchal de camp, lieutenant général au gouvernement de la Basse-Auvergne et pays de Combrailles époux de Laure de Fitz-James, dame du palais de la Reine, petite-fille de Jacques II Stuart, roi d'Angleterre.
30. Joachim-Charles de Montagut de Bouzols époux de Marie Hélène de Callebot de La Salle, lieutenant général des armées du roi et de la Basse-Auvergne, gouverneur d’Usson. Cet arrière-petit-fils du roi Jacques II Stuart — et par là descendant d'Henri IV dont Jacques II était le petit-fils maternel — sera le dernier seigneur de Viverols…
Source:
- article sur Wikipedia
Posté le 12-12-2019 20:08 par Jimre
Viverols
Après l’An Mille, les comtes d’Auvergne perdirent l’essentiel de leur pouvoir en Livradois et cédèrent la place à d’autres seigneuries. Parmi celles-ci emergèrent bientôt deux lignages particulièrement puissants, peut-être d’origine vicomtale, qui imposèrent leur domination à de nombreux villages : les Montboissier, entre Allier et Dore, et les Baffie, dans le fossé d’Ambert et sur les pentes du Forez.
C’est à ces derniers qu’appartenait la châtellenie de Viverols, à l’extrémité méridionale d’un vaste territoire dont ils s’étaient rendus maîtres à partir de leur château éponyme de Baffie, et qui incluait notamment les forteresses d’Ambert, de Riols et de Marsac.
Si puissants qu’ils aient été, ils durent néanmoins, au cours du XIIIe siècle, se placer dans la suzeraineté des évêques de Clermont afin d’échapper à l’influence plus contraignante du pouvoir royal, lequel à cette époque, se manifestait à nouveau en Auvergne.
A Viverols, dans la vallée de la Ligonne, les seigneurs de Baffie ont su tirer partie d’un très vieil itinéraire, sans doute antérieur, au Moyen-Âge, qui mettait en relation les bassins de l’Ance et de la Dore, par le col de Chemintrand. C’est en effet un village complètement neuf qu’ils ont créé sur ce point de passage en fondant, une église, un marché et un château couronnant et contrôlant le tout.
Si l’église romane a disparu, remplacée au XIXe siècle par un édifice plus grand, le village est toujours dominé par le château avec son imposante enceinte du XIIIe siècle, le plus grand vestige féodal de l’Ambertois.
L’enceinte pentagonale, dont chaque coté mesure une bonne cinquantaine de mètres, et les deux tours découronnées, constitue les parties les plus anciennes du château, qui a fait l’objet d’importants remaniements à la fin du Moyen-Âge. La construction est soignée, ainsi qu’en témoignent par exemple les escaliers aménagés dans l’épaisseur des murs des tours, la porte fortifiée ou les corbeaux de l’ancien mâchicoulis.
Posté le 24-11-2019 10:22 par Jimre
Montcelard
Plusieurs châteaux (ou maisons fortes) sont établis dans la vallée de l'Ance. Ce sont les châteaux de Bostfranchet ou Beaufranchet (entre Églisolles et Saillant) occupé dès le XIIe siècle, de Montpeloux sur un dyke basaltique exploité comme carrière et aujourd'hui entièrement détruit, de Montcelard (en ruines) ou de Récuyer (bâti par la famille Calemard).
Une légende locale, rapportée ici même si elle n'est pas médiévale, mais qui parle des lieux...
Jadis, sous le règne du roi Louis XIII (1610-1643), Guy, fils du comte de Montcelard, espérant une alliance avantageuse, demanda la main d'Aloyse, fille du seigneur de Bostfranchet.
Or Aloyse était malheureusement affreusement laide. Aussi, au jour fixé de la cérémonie, un héraut avertit vilains et manants de Saillant de rester derrière leurs volets pendant le défilé du cortège nuptial.
Un savetier particulièrement curieux et imprudent se blottit derrière le tilleul, situé juste devant son échoppe, pour profiter du spectacle.
Mal lui en prit car aussitôt découvert, il fut appréhendé et pendu sur le champ à l'arbre qui lui avait si souvent prêté son ombre bienfaisante...
Source:
- Site voyagesenpassion.canalblog.com
- Merci à D. Dugay pour la photo illustrant l'article du château de Montcelard, et prise vers 1870 par Felix Thiollier, érudit stéphanois.
Photos:
- Jimre (2010)
Posté le 23-11-2019 16:10 par Jimre
Bostfrancher
Photos:
- Jimre (2010)
Posté le 23-11-2019 16:09 par Jimre
Viverols
Le château de Viverols, la forteresse apaisée
La forteresse est là, au bout du chemin, dominant le village tout aussi médiéval qu’elle. En venant du nord, des plaines du Forez comme de la Limagne, il suffit de suivre les cours d’eau, tous orientés vers le midi, pour trouver au détour d’une confluence les vestiges de ce puissant château et comprendre l’importance aussi bien stratégique qu’économique qui fût la sienne. L’édifice en impose sur son promontoire que borde, à l’ouest, la Ligonne, et à l’est un ruisselet au nom évocateur le Merdary…
Aussi loin que remontent les sources documentaires, le lieu apparait habité. La fertilité du sol, l’abondance des eaux et du gibier, la sécurité de l’endroit servie par un relatif isolement fixèrent des populations paysannes que les seigneuries environnantes s’efforcèrent très vite d’encadrer. C’est du moins ainsi qu’il faut comprendre le premier texte, vers 1095, mentionnant la terre de Viverols. Dans cet acte en forme de donation, l’évêque d’Auvergne Guillaume de Baffie propose d’édifier une église, donc une paroisse, d’instituer un marché et de transférer le tout au couvent clunisien de Sauxillanges, récemment fondé. Le dynamisme d’une population rurale avait donc généré un site d’habitat avant que les autorités constituées ne s’en mêlent. Mais un village ainsi reconnu appelait une protection et bientôt, s’érigeront sur le puy le dominant, à l’emplacement même du château actuel, des installations défensives, sous la forme d’une motte féodale.
Bientôt, l’Histoire va faire de cette contrée une zone de fracture, du moins de tension, entre les influences lointaines mais grandissantes des comtes de Toulouse, des ducs d’Aquitaine et des rois capétiens. Les ralliements à ces puissances tutélaires diviseront constamment les seigneuries locales, celles d’Auvergne ou de Clermont, notamment, entre lesquelles la châtellenie de Viverols sera toujours disputée.
Aujourd’hui encore, situé à la croisée de trois départements (Puy de Dôme, Loire et Haute Loire), Viverols offre avec ses tours massives d’une rigueur toute septentrionale, et les couleurs chaudes de ses pierres, les nuances d’un pays de transition.
Dès le Xe siècle, la terre de Viverols relève d’une seigneurie importante ralliée aux comtes d’Auvergne. Elle le doit à la famille Baffie, déjà propriétaire d’un château éponyme situé à quelques kilomètres au nord-ouest de Viverols. Cette puissante famille, par ses alliances matrimoniales, son tempérament hardi et son sens des affaires, n’aura de cesse de faire croitre son domaine tant par ses engagements vertueux (croisades), que par des querelles douteuses avec le voisinage. C’est probablement au XIIIe siècle que le château prend une allure nettement guerrière, c’est-à-dire qu’il se dote de tours imposantes pour marquer ostensiblement sa puissance et qu’il s’adjoint surtout une enceinte pour fournir une protection à sa mesnie, ses familiers et ses obligés.
A cette époque-là, ont lieu ce que l’on a nommé « les guerres du Forez », résultant de la rivalité entre Guillaume de Baffie, dit « le Vieil » et le comte du Forez et de Lyon, Guy IV d’Outremer. Comme dans la plupart des différents de l’époque, des revendications territoriales en étaient la cause. Guillaume III de Baffie avait en effet épousé Eléonore de Forez et acquis à ce titre des terres foréziennes situées dans le Roannais. En 1206, à la mort de son beau-père, le fils de ce dernier, Guy IV, fils né en seconde noce, devint comte de Forez et revendiqua aussitôt les terres appartenant à Eléonore, sa demi-sœur. Guillaume refusa, au nom du droit d’ainesse de son épouse. Il en résulta une guerre de cinquante ans où alternèrent trêves et batailles, les liens vassaliques compliquant la situation.
D’autres conflits sévissaient en effet dans la région entre les seigneuries voisines, qui se greffèrent sur cette « querelle d’héritage » (guerre civile entre le comte d’Auvergne et son propre frère l’évêque de Clermont ; conflit entre Thiers et les sires de Beaujeu ; guerre des seigneurs de Couzon contre ceux d’Olliergues).
La contrée fut mise à sac lors de ces conflits aussi interminables qu’inextricables, très emblématiques des guerres du Moyen Âge. Ces passe-temps seigneuriaux, s’ils n’étaient guère meurtriers, empoisonnaient la vie économique et provoquaient un climat d’insécurité permanent. Les guerres du Forez sont à cet égard d’une grande banalité et l’histoire les aurait oubliées, si le roi Saint Louis en personne n’y avait mis fin en nommant une cour d’arbitrage comprenant cinq chevaliers, dont le vicomte de Polignac et, en hommage à sa « scrupuleuse honnêteté », l’un des belligérants, Guillaume « le Vieil ».
Au niveau architecture du château, des zones d’ombre subsistent. L’enceinte polygonale était-elle surmontée d’un chemin de ronde ? Rien n’est moins sûr, car il n’est pas facile, aujourd’hui, de discerner les traces du moindre cheminement au passage des tours, tours dont le couronnement supérieur a disparu, mais qui en imposent encore par l’épaisseur de leurs murs comme par leur élévation. Certaines ont probablement été détruites lorsqu’on a construit ultérieurement les logis.
Seule certitude, l’enceinte entourait un donjon en pierre, héritier de la motte primitive et dont l’empreinte au sol aurait pu être octogonale, forme peu courante mais qu’on voit apparaitre dès le XIIIe siècle en Italie(Valentano) et en France (Bourdeilles, Gisors). Un des plus beaux exemples en Auvergne est la tour de la Clauze en Haute-Loire (Ajout de Rhône Médiéval : Dans l’Ain, on peut aussi admirer à Trévoux un magnifique donjon octogonal polychrome du début du XIVe…).
Le côté nord, celui que la configuration du relief ne protège pas d’éventuels assaillants, est logiquement le mieux défendu. Sur les deux tours qui subsistent, on ne compte pas moins de onze archères de belles dimensions dont les embrasures permettent de couvrir, l’ensemble de la ligne d’attaque, et surtout de flanquer les coursives.
Toutefois, deux archères sont littéralement aveugles et inopérantes car trop accolées aux courtines. La question d’une reconstruction ou d’un rehaussement plus tardif de l’enceinte est donc posée.
Cette question est d’autant plus cruciale qu’à l’inverse, si la courtine actuelle n’est pas chainée à la tour, elle recouvre une partie du piedroit de la porte d’accès à cette même tour, au point qu’aujourd’hui encore, on reste circonspect sur l’angle et la direction que pouvait prendre le mur d’enceinte par rapport à la dite tour.
Après le temps des incertitudes et des guerres féodales (la dernière escarmouche dont aurait souffert Viverols remontant à la guerre de Cent Ans et serait le fait de routiers), le site connait une modification importante sans rapport avec son importance stratégique ou administrative. Les fronts ouest et sud-ouest sont remplacés par des logis à toit à double pente, dont la surface au sol et les aménagements n’ont rien à envier aux demeures les plus huppées du royaume.
Le premier de ces logis, utilisé par la garnison, est adossé à la courtine ouest (la plus favorable à l’ensoleillement). Les rez-de-chaussée sont réservés à des usages domestiques tandis que le premier niveau sert de salle de réception. Il bénéficie pour sa luminosité de la transformation des anciennes meurtrières en belles fenêtres à meneaux, et un effet de profondeur est donné à la grande salle par le non-parallélisme des murs qui semblent s’ouvrir vers une grande cheminée d’apparat couvrant tout le mur du fond. Malgré ces innovations, cette construction reste, avec ses trop rares ouvertures, d’une empreinte tout médiévale.
Du second logis transversal, dédié au seigneur, on ne conserve en élévation que le pignon sud-ouest avec ses trois cheminées, desservant chacun des niveaux ; le reste a été détruit dans un incendie à la fin du XIXe siècle. Des photographies anciennes montrent néanmoins les vestiges subsistant avant l’incendie. Ce logis semble avoir été contemporain de celui établi à l’ouest, contrairement à ce que suggère une date gravée sur l’un des chaîneaux d’angle (1762).
Comme il était d’usage, un grand escalier à vis, dans une tour d’angle, desservait conjointement les deux logis. On peut aussi voir en saillie sur le mur gouttereau extérieur une tour de latrines, ronde, modeste dans son appareil, mais manifestement construite à cet effet.
Ces logis eux-mêmes sont confinés dans une sorte de haute cour, agencée pour être nettement séparée de l’entrée même du château que l’on avait d’ailleurs militarisée en la dotant d’un pont-levis, d’une échauguette et d’un crénelage.
Pour isoler cette haute cour, on a relié par des murs de clôture, des « murettes », les courtines à ce qui restait de l’ancien donjon, et surtout, on a réemployé la forme octogonale de celui-ci pour en faire un ouvrage d’allure bastionnée.
Certes, il ne s’agit pas là d’un outil d’une haute valeur défensive, encore moins d’une réplique exacte de l’architecture poliorcétique de la Renaissance., mais on discerne dans la forme comme dans la masse de cet ouvrage une influence « italienne » qui surprend dans une contrée aussi paisible que reculée. La tradition comme les commentateurs y situent également la présence d’écuries…
Un rapprochement s’impose avec l’histoire d’Yves II d’Allegre, preux chevalier et grand capitaine qui servit trois rois (Louis XI, Charles VIII et Louis XII) sur tous les champs de bataille italiens avant de mourir au combat, plus précisément à Ravenne en 1512.
La vie noble voir téméraire de ce « Bayard » auvergnat rachetait à bien des égards les manigances douteuse par lesquelles son grand-père, Morinot de Tourzel, baron d’Allègre, s’était porté acquéreur du Livradois, donc des seigneuries d’Ambert et de Viverols, aux dépends des Baffie et plus particulièrement de Jean II dit « le mauvais Ménagier ».
La belle conduite d’Yves II effaçait donc la fourberie qui avait fait entrer pour deux siècles le château de Viverols dans la Famille d’Allègre et son fils Christophe, lorsqu’il entreprit de modifier le vieil édifice moyenâgeux en demeure Renaissance, eut peut-être à cœur d’y incruster le rappel d’un art et d’une architecture qui avaient enchanté son père.
En 1605, Claude d’Allègre échangea pour des raisons inconnues, Viverols et Baffie contre des terres en Haute Loire et le château devint ainsi la propriété de François d’Aureilhe, marquis de Colombine, qui bien que retenu à Versailles par ses obligations courtisanes, savait faire valoir les droits et les banalités attachés à son domaine.
Viverols, de château vivant et protecteur, devint progressivement l’emblème d’une autorité surannée et tatillonne. La fille du marquis, seule héritière, eut l’insigne mérite d’épouser Joseph de Montagut, comte de Bouzols, inspecteur général de la cavalerie, ce qui valut au château un regain d’intérêt, jusqu’à la Révolution.
En effet, c’est sous l’administration de cette illustre famille, apparenté aux Noailles et même au chancelier d’Aguesseau, que fut reconstruit le logis sud qui, de tout temps, avait été le logis seigneurial. Avec sa chapelle, ses appartements privés, une cuisine dans les sous-sols, il ajoutait encore plus de raffinement et d’intimité au château. Le tout fut bâti en bel appareil de pierre de taille, qui tranchait avec celui, plus sommaire, plus grossier, des siècles précédents. Ce fut là sans doute la cause de sa future ruine puisque d’aussi belles pierres ne purent résister à la convoitise des démolisseurs du siècle suivant.
Car le château sombra après la Révolution dans l’oubli et la décrépitude. Rien ne fut épargné à ce site exceptionnel : malversation de ses propriétaires, abandon, ruine, utilisation de ses pierres par le voisinage. Un moment transformé en exploitation agricole, les aléas des héritages et des mariages le conduisirent à de nouveaux morcellements, à d’autres abandons.
C’est au début du XXe siècle que le second logis s’effondra faute d’entretien. Heureusement que les vieilles cartes postales ont permis de figer son image dans le temps…
Il fallut le courage et la ténacité des deux derniers propriétaires, surtout leur passion commune de l’Histoire à travers un patrimoine, pour redonner un peu de lustre à ce château qui, rappelons-le n’est pas tout à fait une ruine. Si les parties les plus récentes ont aujourd’hui quasiment disparues, il reste encore de beaux témoins du passé, notamment de cette architecture militaire médiévale faite sinon pour protéger, en tout cas pour durer. Il reste aussi un écrin qu’anime dès les beaux jours des troupes médiévales qui font de ce site un lieu d’histoire vivante.
Le chantier de restauration, quant à lui est immense et pharaonique, surtout quand il s’agit de programmer des travaux. La problématique, en effet, est celle de tous les propriétaires privés du patrimoine, à savoir : faut-il prioritairement préserver et sauver ce qui peut l’être ou faut-il tout reprendre pour percer les mystères du château, comprendre ses transformations et lire dans la pierre son histoire ?
Source :
- Reprise d’un article de Jean-Paul Charbonneau, doctorant rattaché au CESCM (Poitiers) dans la revue Histoire et images médiévales- numéro 25 d’Avril-Mai 2009
Photos:
- Jimre (2010)
Posté le 23-11-2019 16:08 par Jimre
La Roue
Nous vous faisons partager avec plaisir un article que nous a fait parvenir Axel Ferragne, membre de l'association PIERRE et dont la présidente ( également propriétaire) est Mme Perrein, d'après les recherches/travaux récent(e)s de Messieurs Jean-Luc Fray et William Brou et l'ouvrage de René Clémet: "Dix siècles d'histoire en Vallorgue"
Le château de la Roue se situe sur la commune de Saint-Anthème, dans le Puy-de-Dôme. Perché à 1160 mètres d'altitude à 2 km du bourg. Sa date de construction n'est pas connue, certaines dates sont avancées, mais on peut le rapprocher du XIIe siècle contemporain de la création du comté de Forez (1173), sans savoir s'il succède à un ancien château.
La légende raconte qu'il est fondé sur un ancien fort ou construction romaine (sans preuve tangible). Le site actuel ne ressemble presque aucunement au site médiéval du fait des divers remaniements qu'il a subi. En effet, la tour dite de Pierrefort, probablement venant du dernier seigneur résident, René Hérail de Pierrefort La Roue, fin 16e, est construite au 14e siècle.
Par la suite, le château est pris (peut-être) durant le même siècle, lors d'une guerre privé face à la famille Vellave des Polignac. Une bataille au lieu dit du Plats des Egaux eu lieu en 1380 à quelques centaines de mètres du château.
Il est pris une autre fois en 1591 durant les guerres de religions, par 200 picards Huguenots. A la suite de cela, il est abandonné (descente de la justice à Saint-Anthème en 1670), en partie détruit et démantelé pour construire le château seigneurial dans le bourg de Saint-Anthème, dont il ne reste que le portail d'entrée dans un style Renaissance.
Il est vendu en 1804 par les Saint-Martin d'Aglié, dernier seigneurs résidant en Italie. Puis revendu en 1847 à Mr Maisonneuve qui entreprend des travaux de reconstruction et rénovation, qui pour certaines ne verront jamais le jour.
En revanche, certaines de ces destructions puis reconstructions ont conduit à rendre illisible la compréhension médiévale du site.
Les sources historiques sur le château en lui-même sont très minimes. Les archives seigneuriales de la famille ont disparus au milieu du 19e siècle, en résultant une méconnaissance importante. Beaucoup de documents mentionnés sont aujourd'hui disparus, peut-être réapparaîtront-ils.
La famille de la Roue :
La première apparition connue d'un de la Roue remonte à la fin du XIe siècle. Il est mentionné en 1096, lors de la donation de l'église Saint-Julien de Moingt à l'abbaye de la Chaise-Dieu. Il est nommé Petru Wilhelmi de Rota soit Pierre Guillaume de la Roue, sans savoir s'il est affilié à la famille de la Vallorgue.
Après le mariage de Pierre de la Roue avec Dauphine de Saint-Bonnet, c'est Pierre qui gère le patrimoine de la famille et marque à cette occasion la première incursion hors Vallorgue.
En 1290, avec le mariage de Sybille de la Roue avec Gilbert de Solignac, la baronnie de Solignac, et les terres de Saint-Agrève et Empurany sont rattachées à la famille de la Roue ainsi qu'Aurec-sur Loire.
Ce mariage intervient après la première disparition des la Roue et de leur descendance mâle.
Armand II meurt sans descendance mâle, sa fille Sybille de la Roue donne à son fils Bertrand les armes et titres de la Roue. Famille la Roue-Solignac
En 1374, le mariage entre Maragde de la Roue et Briand de Dunières, rattache Dunières.
Au XIVe siècle, avec le mariage de Armand III de la Roue avec Alix de Rochebaron, dame d'Usson, Usson revient à la Roue.
Les possessions des la Roue s'étendent de la Bourgogne : Cormatin, à l'Ardèche : Freyssinet, Saint-Fortunat, Empurany. Dans la Loire : Saint-Germain Lespinasse et Usson, en Haute-Loire : Aurec sur Loire et Auriol, Dunières et la Charade et enfin dans leur berceau dans le Puy-de-Dôme : La Roue, Montpelloux et La Chaulme.
Certaines de ces communes portent les armoiries de la Roue comme blason communal: D'or et d'Azur de six pièces.
Posté le 13-10-2019 22:56 par Jimre
Murol
Dans le parc des volcans d’Auvergne, le château de Murol jouit d’une situation spectaculaire sur un promontoire basaltique.
Il a été bâti à partir du XIe siècle. Guillaume de Murol en devint le seigneur en 1383 en pleine guerre de Cent Ans et le resta jusqu’à sa mort en 1440. A son retour de la guerre, il tint un journal en notant scrupuleusement tous les événements et les comptes de la seigneurie.
Grâce à lui et aux dernières connaissances archéologiques et historique, la visite et les animations du château évoquent les personnages, les évènements et le décor du château il y a 600 ans. Le cellier du château abrite les victuailles en réserve, on traverse l’étude de Guillaume et la chambre de sa femme Guyaute de Tournon. Sur la lice, Jehan, le fils de Guillaume, s’apprête à aller combattre au service de Charles VI…
Posté le 10-06-2019 22:03 par Jimre
Montrognon
Non loin de Ceyrat, bien visible, on peut apercevoir un donjon cylindrique du XIIe siècle, posé sur une butte basaltique. Son profil pyramidal et sa position dominant la Limagne en font un exemple représentatif des châteaux de la région.
Source:
- L'évolution des chateaux forts dans la France au Moyen-Âge, de P. chatelain, édition Publitotal.
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 16-06-2018 19:04 par Jimre
Ravel
Le château de Ravel domine la plaine de la limagne et offre un point de vue sur la chaîne des Dômes et des Mont-Dore. Parfaitement conservé. il est meublé et habité. Une imposante terrasse déssinée par le Nôtre lui sert d'écrin.
Ce château remonte à 1147 et son premier occupant était Pierre de Ravel. Il devint propriété royale sous Philippe III le Hardi et Philippe le Bel.
A la suite de successions, il appartint aux familles de Chauvigny, d'Amboise, de la Rochefoucault, Comboursier du Terrail et d'Estaing. Il fut acheté en 1806 par Charles de Riberolles de Beaucène.
Cette puissante forteresse du Moyen Âge, avec son donjon du XIIIe siècle et ses cinq tours dont une octogonale fut embellie fin XVIIIe siècle par l'amiral d'Estaing dont on peut admirer de nombreux souvenirs de marine.
On trouve ouverte à la visite une partie des écuries du XVIIe siècle et la salle des Etats, comportant une des premières frises héraldiques de France remontant au XIIIe siècle.
Source:
- plaquette dépliant sur le château
Photos:
- Jimre (2018)
Posté le 13-06-2018 19:41 par Jimre
Mauzun
On appelle Mauzun "le Géant d'Auvergne". En avant des Monts du Livradois, entre Allier et Dore, le relief s'apaise.
C'est ici, entre Billom et saint Dier, que les comtes d'Auvergne et les évêques de Clermont, les plus puissants des seigneurs d'Auvergne, ont construit et entretenu le château sur une ample butte pyramidale de formation basaltique.
Ce que nous pouvons admirer aujourd'hui, ce sont les restes d'une forteresse du XIIIe siècle, rare témoignage parvenu jusqu'à nous de la défense militaire au Moyen Âge, qui en font l'une des plus importantes places fortes de son époque. On trouve en effet une grande enceinte flanquée de 19 ou 20 tours..., mesurant plus de 100 mètres de côté, qui la délimite à mi-pente tandis qu'un réduit quadrilatère à quatre fortes tours cylindriques couronne le point culminant. Les logis y étaient adossés
Source:
- Plaquette dépliant sur le château.
- L'évolution des chateaux forts dans la France au Moyen-Âge de Pierre Chatelain, édition Publitotal.
Photos:
- Jimre (2018)
Vidéo:
Nous vous proposons un survol de Mauzun réalisé par drone. La musique a été composée spécialement pour la vidéo par Greenfather. Merci à lui ;-)).
Nous mettons également en lien la vidéo de la visite du château réalisée par Raoul Allendorf.
N'hésitez pas à aller faire un tour dans notre playlist Rhône Médiéval pour voir nos autres vidéos ainsi que sur la playlist "Les Invités de Rhône Médiéval" pour voir des vidéos réalisées par d'autres personnes sur la même thématique...
Posté le 13-06-2018 19:25 par Jimre
Murol
Une émergence volcanique considérable a servi de piedestal escarpé à ce château proche du lac Chambon, qui domine ainsi toute la contrée. La roche support a été retaillée en glacis et maçonnée pour supporter à son aplomb une haute courtine à pans, flanquée d'échauguettes. Le château a été agrandi au début du XVe siècle et entouré au XVIe siècle d'une première enceinte bastionnée.
Sources:
- L'évolution des chateaux forts dans la France au Moyen-Âge, de P. Chatelain, édition Publitotal.
- Plan fourni par Nano.M d'après le livre "Châteaux et fortifications du moyen âge en France", Charles-Laurent Salch, Publitotal.
Photos:
- Jimre (2018)
Vidéo:
Des images aériennes de Murol réalisées par Rhône médiéval,
Nous mettons également en ligne une vidéo réalisée par chateau de Murol, une vidéo réalisée par Andrzej Szczygiel et une autre vidéo réalisée par jppkeyser, sur la visite du château.
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Si vous voulez voir les vidéos que nous faisons lors de nos déplacements en dehors de cette thématique, la playlist des "Videos de vacances" est également disponible.
Posté le 08-05-2018 16:51 par Jimre
La Roue
Nous vous présentons ici une vidéo réalisée par nos soins en utilisant un drone DJI Phantom 3 advanced.
Cette vidéo a été montée par Axel Ferragne, de l'association PIERRE, qui participe à la réhabilitation du château. Elle apparaitra bientôt sur le site internet du château.
Pour info, nous avons parlé de La Roue, dont nous avons rencontré sa propriétaire Mme Perrein, accompagnée de membres de l'Association, dans notre news de décembre 2018
Sinon, on parle de la famille de La Roue au niveau de Aurec sur Loire, Dunières, Chalencon et Solignac (Nobiliaire du Velay du vicomte Jourda de Vaux).
On peut d'ailleurs voir de beaux blasons de la famille à Chalencon et Aurec sur Loire.
Photos:
- Jimre (2017, 2018, 2019, 2023)
Posté le 14-12-2017 14:47 par Jimre