Montmajour

Cliquer ici pour accéder aux photos liées au chateau

Retour à la liste des châteaux du département "Bouches-du-Rhône"

Montmajour

A quelques kilomètres au nord-est d’Arles, l’abbaye de Montmajour, qui rassemble huit siècles d’histoire architecturale, est perchée sur un rocher calcaire au bord de la route menant aux Baux de Provence.

C’est un ensemble massif de batiments en partie troglodytique qui jusqu’au Moyen Age formait un îlot entouré de marécages.  

On y trouve :

- un monastère carolingien, flanqué d’une nécropole rupestre qui fut entretenu par des ermites avant la construction du monastère,

- une abbatiale romane l'ermitage Saint Pierre, le plus ancien édifice du XIe siècle, à deux niveaux comprenant une église souterraine et une église supérieure, deux chapelles accolées, dont une chapelle troglodyte qui réutilise une grotte naturelle. La chapelle de la Sainte Croix, construite au XIIe siècle en delors de la limite du monastère, contenait une relique de la "Vraie Croix", édifiée pour le Pardon (pèlerinage médiéval), 

- une tour fortifiée ou donjon, construit par l’Abbé Pons de l’Orme en 1369 pendant la guerre de Cent Ans pour se protéger des Grandes Compagnies 

- les ruines du monastère classique.

En 949, Teucinde, une dame de la noblesse provençale, acheta cette île anciennement occupée par des ermites, qui appartenait au Chapitre de la cathédrale d’Arles et l’offrit à des moines pour qu’ils y fondent un monastère.

Dépendant directement du Pape, ce monastère attira rapidement  les dons des fidèles pour le salut de leur âme. C’est dans cet esprit que plusieurs comtes se firent enterrer dans l’abbaye comme la noblesse avait coutume de le faire à l’époque.

L’abbaye devint un lieu de pèlerinage important suite à l’accord par le Pape d’une indulgence particulière, le Pardon, lors de sa visite en 1030.

Au XIe siècle fut érigée une première église, remplacée au XIIe siècle par l’église romane actuelle. A partir du XIIIe siècle, le monastère perdit son indépendance, affaibli par une querelle avec  l’ancien prieuré de Saint Antoine en Viennois à propos de la possession des vraies reliques de Saint Antoine.

Le monastère fut repris par les Bénédictins de Saint Maur mais le déclin était amorcé.

Le lieu fut sauvé en 1872 par Henri Révoil, qui entreprit une première restauration, empêchant ainsi le pillage par la revente au plus offrant des pierres, colonnes et chapiteaux.


Posté le 12-04-2012 15:30 par Jimre

Photos de Montmajour

Avril 2010: Photos des "Noursons" Perrine et Thomas....

Posté le 11-04-2012 20:03 par Jimre