Saint Thome
Saint Thomé
A l’extremité de l’éperon rocheux occupé par le village, face à Viviers, le château domine fièrement la convergence entre les rivières de l’Escoutay, du Dardaillon et de la Nègue.
L’origine du château est mal connue, les archives du village ayant brûlé en 1793. Son architecture montre que le corps principal avec sa porte à pont-levis (disparu) et ses deux tours (XVIe siècle) s’appuie sur un donjon rectangulaire moyenâgeux (XIIe ou XIIIe siècle).
Dans le chastelas vivait le chanoine precempteur (chef de chœur) de la cathédrale de Viviers. Ces agrandissements réalisés pendant les guerres de religion s’inséraient dans un ensemble fortifié protégeant le village. En 1635, Richelieu, après avoir pacifié le Vivarais en fit désarmer la plupart des forteresses. A cette époque, la partie supérieure du château fut arasée et les remparts détruits.
Entre 1599 et 1777, le château a appartenu à deux puissantes familles ardéchoises, les Vesc (également dans la Drôme ici) puis les La Garde de Chambonas (issus de Chambonas près de Vans). Il a été acheté en 1777 par Jacques de Mercoyrol de Beaulieu, maréchal des camps originaire de Viviers, qui y entreprit de considérables travaux de rénovation. C’est lui qui a fait disparaître les meneaux horizontaux des fenêtres de façade.
En ruine au XIXe siècle, Le château a été entièrement restauré dans les années 1970-1980 et il est toujours habité par la famille de Mercoyrol de Beaulieu.
Sources:
- Panneaux situés dans le village
Photos:
- Jimre(2015, 2019)
Posté le 21-06-2015 08:00 par Jimre