Nyons

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Nyons

Nyons, chef-lieu d'arrdt.

- Noipayos , IIe siècle (Ptolémée).

- Castrum Nyonis, 1200 (De Coston Étym. de la Drôme, 116). 

- Castrum de Noniis, 1283 (Inv. des Dauph., 235). 

- Castrum de Nihoni, 1284 (ibid., 233). 

- Castrum Nionis, 1284 (Valbonnais, II, 118). 

- Niomis, 1302 (ibid., 119). 

- Nyoniis,1313 (Inv. des Dauphins, 219). 

- Castrum de Nihoniis, 1321 (ibid., 2255). 

- Nichoniis, 1322 (Inv. des Dauphins). 

- Nyhoniis, 1327 (Inv. des Dauphins, 222). 

- Nihons, 1343 (ibid.).

- Nyours, 1343 (Duchesne: Hist. des Dauphins, 51).

- Nuoniis, 1380 (Cart. de Montélimar, 192). 

- Nionœ, XVIe siècle (rôle de tailles). 

- Nions, 1788 (Alman. du Dauphiné).

Avant 1790, Nyons était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégalion et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église, dédiée à saint Vincent, dépendait du prieuré de Saint-Césaire, à qui appartenait la dîme.

En fait d'établissements ecclésiastiques,il y avait dans cette ville le prieuré de Saint-Césaire (voir Saiht-Pierre) et un couvent de récollets, fondé en 1642 et dont les bâtiments servent aujourd'hui d'hôpital.

Au point de vue féodal, Nyons était une terre que l'abbesse de Saint-Césaire d'Arles inféoda aux princes d'Orange, en 1259 et que ces princes abandonnèrent cinquante ans après aux Dauphins, qui donnèrent en 1337 une charte de libertés municipales aux habitants de Nyons. Devenue domaniale de la couronne de France en 1349, cette terre fut engagée en 1421 aux Louvet, dont l'héritage échut en 1439 aux Tanneguy du Châtel, qui en furent seigneurs jusqu'en 1483, date à laquelle Nyons fut réuni au domaine, mais pour être engagé de rechef aux Letz en 1543, aux Macédoine en 1548, aux Alrics en 1574, aux La Tour-Gouvernet en 1593, enfin, en 1658, à la municipalité du lieu, qui jouit de tous les droits seigneuriaux dans cette ville jusqu'à la Révolution. 

Seulement, il est bon de dire qu'indépendamment de la seigneurie principale, il y avait à Nyons une coseigneurie qui, vendue aux De Pierre par les Du Chastel en 1349 et passée vers 1430 aux Gruel, échut ensuite aux Eschaffin, qui eurent en 1552 pour héritiers les Colans, dont les droits appartenaient en 1609 aux Vincens de Causans, héritiers des Diez.

En 1790, Nyons forma à lui seul un canton du district du Buis, puis devint le chef-lieu de ce district, et la réorganisation de l'an VIII en a fait celui d'un arrondissement comprenant les cantons du Buis-les-Baronnies, de Remuzat, de Séderon et de Nyons. 

Ce dernier canton comprend les communes de Arpavon, Aubres, Châteauneuf-de-Bordette, Condorcet,Curnier, Eyroles, Mirabel, Montaulieu, Nyons, Piégon, les Pilles, Saint-Ferréol, Saint-Maurice, Valouse, Venterol et Vinsobres.

Vraisemblablement pays des Noiomagenses, dont il est question dans une inscription de Tain, le mandement de Nyons Mandamentum Nionis, 1242 (Inv. des Dauphins, 229) ne comprenait que la commune de ce nom.


Source:

- Dictionnaire topographique du département de la Drôme par J. Brun-Durand trouvé sur Gallica.fr


Photos:

- Jimre (2017)



Posté le 10-04-2021 13:45 par Jimre