Barry
Barry
Village troglodyte et château de Barry ou Barri
Cet article est construit avec comme sources les panneaux trouvés pendant la visite ainsi que le livre "Département du Vaucluse, dictionnaire des communes", par Jules Courtet, aux éditions Res Universis :
Lorsqu’on circule sur l’A7 à hauteur de Bollène, on ne peut manquer d’apercevoir la montagne de Barri ou Barry, avec des restes de constructions qui couronnent une éminence au-dessus de falaises abruptes.
Barri ou Barry
est une petite montagne préservée. Son plateau, proche du monde industriel, est
riche de sa flore provençale et des traces de vie de ses anciens occupants.
La beauté du
paysage que l'on découvre ici ou là, nous donne une « vue imprenable » sur la plaine et
la vallée du Rhône, et même le Mont Ventoux lorsqu'on atteint le château. Au passage, les tables d'orientations permettent de repérer
les Cévennes, l'aménagement du Rhône ou les installations industrielles du site
du Tricastin.
Les derniers
habitants quittèrent le village troglodytique à l'aube du XXe siècle. Au
travers de superbes points de vue, toute la montagne nous offre à contempler le passé et le mode de vie de nos anciens: ruines de châteaux avec Barri et Chabrières non loin, habitats
troglodytiques à flanc de falaise taillés dans le rocher, avec leurs
dépendances, fontaines, puits servant à recueillir les eaux de pluie, chapelles,
carrières, restanques...
Depuis
plusieurs milliers d'années donc, nos ancêtres y vécurent, en laissant à chaque fois des vestiges bien distincts, des temps préhistoriques et protohistoriques à
l'époque moderne, en passant par les périodes gallo-romaine et médiévale.
Des travaux
ont été entrepris par la municipalité de Bollène afin de préserver ce riche
patrimoine et pour permettre la réouverture du site au public, 48 maisons une chapelle,
un lavoir ainsi que les vestiges des remparts et les cheminements seront
restaurés. Le site étant classé, l’intervention se veut donc minimaliste afin d'assurer
la conservation naturelle, ainsi que cette parfaite osmose entre l'habitat et
la nature.
Lorsqu’on veut
parler de Barry ou Barri, on ne peut pas oublier de l’inclure dans l’histoire de Bollène
auquel il est intimement lié.
Bollène, de son nom ancien Abolena, est Chef-lieu de canton. La ville se trouve sur le Lez, affluent du Rhône, et la route nationale n° 94 (aujourd'hui D458...), à 20 km d'Orange et 52 km d'Avignon, dans un terroir des plus fertiles et des plus agréables.
Le sol, en plaine
jusqu'au Rhône, est un peu léger ; les mûriers y sont magnifiques. Les
principales récoltes sont les grains, les vins, les fourrages et surtout les
cocons.
La population
est 5703 habitants et la superficie de la commune de 5,402 hectares (les chiffres sont bien entendu à réactualiser...). L’altitude
(clocher) est de 116 mètres, et l’altitude de Barri (base du signal) est de 314
mètres. Il y a un hospice, un bureau de bienfaisance, une brigade à cheval, un
marché le vendredi et huit foires par an, les 2 février, 25 mars, 1er juillet,
15 août, 8 septembre, 11 novembre, 8 et 21 décembre. L'instruction y est
représentée par les Frères des écoles chrétiennes et les sœurs de la
Ste-Trinité. Il y a aussi un pensionnat de demoiselles chez les dames du St-Sacrement,
venues de Marseille en 1725, et une salle d'asile. Bollène avait des
religieuses Ursulines et une confrérie de pénitents blancs.
Expilly
(Dict. des Gaules, verbo Boulène) et Pithon-Curt (Hist. de la Noblesse
du Comtat-Venaissin, III, p. 44) ont écrit que Bollène devait son origine un
monastère de l'ordre de St-Benoît, sous l'invocation de St-Martin, fondé vers
la fin du VIIIe siècle, par Gérard Hugues Adhémar de Monteil, vicomte de
Marseille. Un acte, assurément apocryphe, cité aux archives sous l'année 803,
rapporte que ce monastère servit de retraite aux habitants de Barri, de
Chabrières et de Bauzon, lesquels, voyant leurs villages pillés et détruits, bâtirent
un bourg au bas de la montagne, fermé par des murailles et des fossés. Vient
ensuite l'étymologie impossible de Bollène tirée de Burgum bonae Genellae ou
bonae Helenae, mère de onze enfants mâles. Une telle fécondité n'était pas assez
merveilleuse pour mériter tant d'honneur. La ville de Bollène n'est point née
du prieuré de St-Martin, dont la fondation lui est postérieure ; elle doit sa
naissance et son accroissement à sa position dans une plaine des plus fertiles.
C'était déjà
un relais (mutatio ad Lectocem) du temps des Romains. Bollène est donnée à
l'abbaye de l'Ile-Barbe par Clovis II, le 26 février 640, et une charte de
Conrad-le-Pacifique, roi de Bourgogne, de l'an 971, qui confirme toutes les
possessions de l'Ile-Barbe, mentionne Bollène avec son église de St-Sauveur et
une chapelle que les moines venaient d'élever sous l'invocation de St-Benoît.
Le prieur de Bollène finit par devenir un puissant seigneur temporel et spirituel. Non content de la tutelle et directe seigneurie d'un couvent de Bénédictines, à Notre-Dame-des-Plans, il transigea, au mois de mai 1271, sur tous les droits utiles de Bollène avec Alphonse, comte de Toulouse et la comtesse Jeanne, sa femme. Depuis lors, les prieurs ont possédé cette ville en partage avec les différents souverains du Comtat. Telle est l'origine des armes de Bollène, d'azur à une clef d'or pour le pape et une crosse de même en pal pour l'abbé.
Par une bulle du 10 février 1427, le pape Martin V démembra le
monastère de St-Martin de l'abbaye de l'Ile-Barbe et l'unit au Collège d’Annecy,
d’Avignon, fondé par le cardinal de Brogni, dernier abbé commandataire. Le collège
posséda alors une moitié de la seigneurie ; l'autre était du domaine de la
Chambre Apostolique.
Les moines
de St-Martin finirent par se séculariser ; puis, ils se mirent en collégiale
et, en dernier lieu, en chapitre.
Le
territoire de Bollène se divisait en quatre quartiers, Barri, Bollène,
Chabrières et Bauzon. Barri et Bollène appartenaient par moitié à la juridiction
du Saint-Siège et du collège. Chabrières dépendait entièrement du collège et Bauzon
reconnaissait la juridiction du consul de Bollène.
Le
12 des calendes de janvier 1228, eut lieu la vente par Géraud Adhémar, seigneur
de Monteil, de la coseigneurie de Barri au prieur de St-Martin pour 3,000 sols viennois,
Au
Concile d'Orange de 1229, la question des limites (les diocèses d'Orange et de St-Paul
fut encore soulevée. La ville de Bollène était réclamée par les deux évêques
Amic et Geoffroi. Les raisons que faisaient valoir les deux compétiteurs étant
assez obscures, le cardinal St-Ange, obligé de quitter le Concile, pria Jean de
Brunin, archevêque de Vienne, à qui il laissait la présidence, d'arranger cette
affaire. Celui-ci la termina d'une façon singulière. En attendant que des
preuves convaincantes fussent données par les deux parties, il prit l’église de
Bollène sous sa protection, à la demande des religieux qui la desservaient, et,
le Concile une fois terminé, il se rendit dans celle ville, accompagné de
quelques évêques, pour consacrer l'église qui venait d’être terminée.
Par une charte de 1274, Raymond des Baux, prince d'Orange, seigneur de Suze et de Bauzon (de Susa et de Buxedone), reconnait et confesse tenir, pour lui et ses successeurs, des évêques de St-Paul, en fief franc et gentil, tout qu'il possède dans le territoire de Bauzon, dépendances et appartenances quelconques, hommes et femmes, tant présents que futurs, ainsi que la haute seigneurie de ce château, excepté le fonds appelé Montenès, qui n'est que la sixième partie de cette seigneurie, qu'il confesse tenir du souverain pontife, comme enclavé dans le Comtat Venaissin.
A chaque changement de maitre ou de vassaux, lui, Raymond, et ses successeurs seront obligés de faire hommage-lige, les genoux à terre et de prêter serment de fidélité dans la forme prescrite.
Les évêques pourront mettre
leurs armoiries ou leur bannière à la porte de la forteresse pour marque de
leur domaine. Enfin Raymond s'obligeait pour lui et ses successeurs, d'aider les
évêques de St-Paul en paix comme en guerre (Juvare de placido et de guerra). Galli.
Christ., preuv. de l'église de St-Paul; p. 221.)
Le
8 novembre 1387, il y eut achat par le même prieur du château de Chabrières au
prix de 100 florins d'or.
Le
3 février 1408, la communauté de Bollène fit l’acquisition de la seigneurie de
Barri.
Les
registres des délibérations communales datent du mois de mai 1483. Elles indiquent qu’à
cette époque, la ville était administrée par un bayle, choisi par le souverain
parmi les nobles et par deux syndics et un trésorier, élus par le parlement
général. Cette assemblée était composée de tous les chefs de famille. Il y
avait aussi un conseil de vingt-quatre personnes nommées par le parlement
général. A dater de 1612, le parlement général fut supprimé, afin de prévenir
les troubles que cette assemblée occasionnait. Le conseil général fut alors
composé du conseil ordinaire de vingt-quatre personnes et de cinquante
conseillers choisis dans les trois états. Ceux-ci étaient nommés, moitié par le
premier et moitié par le deuxième consul : Le conseil général nommait les consuls.
Une ordonnance de 1529, du légat, Cardinal de Clermont permit aux syndics de
prendre le titre de consuls ; un autre de 1681 permit au trésorier de se
qualifier de troisième consul et de porter chaperon.
Au mois de
juillet 1562, Bollène fut pris et pillé par le baron des Adrets. Le comte de
Suze essaya de le reprendre quelques jours après, mais il fut repoussé et il
laissa dans les fossés le bouillant Gaucher de Ventabren, qu'une arquebusade
tua au moment où il écrivait sur le mur le nom de sa maitresse. Ce ne fut que l'année
suivante, au mois d'octobre, que Bollène se rendit, par composition, à
Serbelloni, lequel y mit en garnison Vaucluse avec trois compagnies.
Les
remparts de Bollène, qui existent encore en partie, datent du XIVe siècle.
L'église paroissiale,
sous le St-Martin, a été bâtie de 1829 à 1833, dans le stylo gréco-romain, pour
dispenser les habitants de monter, à travers les vieux quartiers, sur le sommet
de la montagne du Puy (podium). Il y a, en outre, l'ancienne paroisse du même
nom et la chapelle des Trois-Croix, sur la colline Ste-Anne, les Récollets, le
St-Sacrement, l'Hospice et Notre-Dame-du-Pont, au-delà du Lez.
Les
chapelles rurales sont St-Ariès, St-Ferréol, St-Pierre-de-Sénos et St-Blaise-de-Bauzon.
Ces deux dernières sont des succursales de la paroisse de Bollène.
L'ancienne
paroisse St-Martin, avec son campanile adossé la façade, domine toute la plaine
de Bollène. Les calvinistes s'en étant emparés en 1562, précipitèrent les
moines du haut d'une tour et y mirent le feu. Rebâtie en 1579, en grande partie
des libéralités du cardinal-légat de Bourbon, elle fut encore brûlée avec le
cloitre, en 1654.
Les dimensions
de l'église actuelle sont disgracieuses. Il ne reste plus de la construction
primitive que les assises inférieures du côté nord de l'abside, avec deux ou
trois fenêtres à plein ceintre, très basses, qui éclairaient probablement une crypte.
On peut suivre encore la trace des fortifications qui défendaient le monastère.
Une des tours était celle qui est adossée à l'église et qui abritait le cloitre
à ses pieds. La porte du nord, qui a été bouchée, a des pieds-droits ornés
d'une grosse moulure cylindrique avec un petit chapiteau fleuri ; l'archivolte
se termine à l'extrados par des dents de scie. Il n'y a point de clé, les
voussoirs étant au nombre de six.
La partie
supérieure de la tour est moderne, On dut l'exhausser après les guerres
civiles, pour en faire un belvédère, tout en se conformant au style primitif.
Non loin de
là, un grand bâtiment, appelé la Tour, sert aujourd'hui de prison. Les parties
inférieures appartiennent à l'époque romane. Au XVe siècle, on y ouvrit de
grandes croisées et on y ajouta une tourelle qui renferme l’escalier.
La porte a
un fort joli encadrement. La maison Cardinale, non loin de là, est également une
construction romane qui a une porte assez remarquable. L'archivolte est faite d'une
moulure à dents de scie qui convergent vers l'intrados, le tout enfermé dans un
gros cordon en saillie.
St-Blaise-de-Bauzon
est une jolie chapelle du XIe siècle, au sommet d'un mamelon isolé. L'appareil est
moyen et diminue à mesure qu'il s'élève. La nef s'appuie, de chaque côté, sur
un petit contrefort cylindrique. Il n'y a pas vestige de porte au couchant ; elle
est à l'angle sud-ouest, cachée dans un carré de maçonnerie moderne. L'abside,
demi-circulaire, n’a qu'une baie, étroite et longue, comme une meurtrière. La même
ouverture se répète au centre du pignon, que surmonte un clocher. La toiture repose
sur des modillons assez grossiers en forme de consoles.
A soixante mètres
environ, sur la même colline,on trouve les ruines du château de Bauzon, dont la
position était forte. Il n'en reste plus que de grands pans de murs, en pointes
de diamants reliés par des voûtes assez hardies. Bauzon était une seigneurie.
A en juger
par les murs ruinés qui courent sur les flancs de la colline, il paraitrait que
le château et la chapelle étaient renfermés dans la même enceinte.
II est à souhaiter
que le vandalisme moderne ne soit pas aussi funeste à ce joli échantillon de
l'art roman que la guerre au noble manoir féodal...
Au-delà de la petite rivière Lauzon, vers le nord, au sommet de la montagne, est le hameau de Barri.
De grands fragments d'anciens murs, de fort belle construction, annoncent l'existence d'une ville gallo-romaine. Ils devaient former l'enceinte du vieux Senomagus, dont le nom se retrouve dans la paroisse de St-Pierre-de-Sénos. Les Itinéraires de Jérusalem et d'Antonin donnent d'Orange au relais du Lez (mutatio ad lectocem) treize mille romains, tandis que la table théodosienne ou de Peutinger en donne quinze d'Orange à Senomagus. Or, la différence de deux milles est bien la distance qu'il y a de Barri à Bollène, où l'on traversait le Lez sur la via Domitia, dont un reste s'appelle encore lou camin ferra.
Après le passage des Barbares, le besoin de la défense fit élever sur le point le plus culminant de la colline un château qui domine également les plaines du Vaucluse et de la Drôme. Ce poste était très important, et les Romains avaient dû le juger ainsi. Des écrivains y ont vu un de ces châteaux qui ont donné une étymologie au pays des Tricastrini.
La croisade
albigeoise détruisit, dit-on, ce château, dont les ruines conservent encore un caractère
de force et de grandeur. Les murs principaux, qui existent encore à la hauteur
de plusieurs mètres, forment un rectangle de 37 m de longueur sur 30 m de
largeur.
Le château est donc en ruine depuis longtemps mais on peut encore tout de même y observer l'aménagement des défenses, il y avait une porte au couchant, où l'on voit encore la rainure de la sarrasine (passage de la herse d'entrée), l'épaisseur des murs et les archères triples originales. Les remparts ont de 1,2 mètre à 1,5 mètre d'épaisseur. Ils se composent d'un double revêtement à moyen appareil : l’intérieur est en moellons noyés dans le mortier. Les meurtrières sont très rapprochées, presque toutes de biais, de manière à ce que chaque ouverture du dehors corresponde à une double ouverture en dedans.
Ces
constructions paraissent dater du IXe au Xe siècle. Il y en a de plus récentes
un peu plus bas.
Pour l'anecdote, le télégraphe était établi près d'une arcade à plein cintre, adossée à une moitié d'abside de quelque chapelle romane.
On ne peut faire un pas, on ne saurait se baisser sur
la colline de Barri, sans trouver un vestige d'antiquité. On y a découvert une
grande quantité de tombeaux romains, de cippes, de mosaïques et de fragments
d'armures.
A chaque
pluie d'orage, la superficie des terres travaillées est emportée par les eaux
et laisse à découvert des médailles, des fibules, de petites feuilles d'argent
comme celles dont on se servait pour les monnaies fausses et toutes sortes de petits
ornements ou fragments de meubles. Les médailles ne sont pas dans l'ordre de
superposition que devrait faire supposer leur plus ou moins d'antiquité. On
rencontre pêle-mêle les médailles gauloises, massaliotes, du Haut et du Bas-Empire,
celles de Nîmes, de Cavaillon, d'Aeria et les Consulaires, celles des comtes de
Provence et de Toulouse et celles des évêques de Lyon, de Vienne et de
Maguelonne.
Parmi celle
d'argent gauloises, massaliotes et consulaires, beaucoup sont fourrées. Ainsi
donc, tout porte croire que le hameau de Barri était l'ancien Senomagus. La
présence de médailles des comtes de Provence et de Toulouse, et surtout les
ruines imposantes du vieux château, attestent que ce point fut occupé
militairement pendant la durée du moyen-âge.
Bollène
occupe l'extrémité Nord-Ouest de ce plateau de grès vert inférieur qui embrasse
Mondragon, Mornas, Uchaux et la Garde-Paréol ; mais la plus grande partie de
son territoire est le produit de ces dépôts limoneux qui constituent les
terrains les plus fertiles.
A deux km au
Sud près de la chapelle de Saint-Yriex, s'élève, comme un petit ilot, un dépôt
de marne argileuse grise où les coquilles sont répandues avec profusion. C'est un
des types les mieux caractérisés de l'étage supérieur de la mollasse.
A 3 km
environ, Sud-Est, au quartier des Noyères, est un gîte considérable d'argile
réfractaire dont la puissance varie de 10 jusqu’à 40mètres, au milieu de la
formation du grès vert supérieur. Cette argile est presque partout recouverte
par une épaisseur de plusieurs mètres d'un sable quartzeux, jaunâtre,
renfermant sur beaucoup de points du fer hydroxyde semblable à celui de
Rustrel. L'exploitation a lieu à l'aide de puits, dont la profondeur moyenne
est de 25 à 30 mètres.
La matière,
une fois triée et classée, est transportée à Bollène, où s'achève la
dessication. La quantité totale d'argile extraite s'élève au moins à 10,000
tonnes, et on en fait principalement des briques réfractaires et des tuyaux de
conduite. La quantité totale des produits est annuellement de 55,000 quintaux
métriques environ. On en fournit à tous les départements du midi.
La colline
de Barris présente, sous les alluvions modernes, deux assises de mollasse
marine distinctes par la texture et la couleur. L'assise inférieure renferme
une grande quantité de fossiles, quelquefois d'une admirable conservation.
Bollène est
la patrie de Henri Albi, né en 1590, mort à Arles en 1690, professeur de
rhétorique et de philosophie, auteur de plusieurs ouvrages théologiques et
historiques, entre autres, des Éloges historiques des Cardinaux illustres
français et étrangers, mis en parallèle, avec leurs portraits au naturel,
Paris, 1644.
Photos:
- Jimre (2024)
Posté le 05-02-2024 17:33 par Jimre